OpCit !

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Podcast d'Histoire de l'IHMC

Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine

Podcast officiel de l'IHMC (Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine) tenu par les chercheurs et chercheuses du laboratoire, sous tutelle du CNRS, de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l'ENS-PSL. Chaque épisode présente le travail d'un membre de ce laboratoire d'Histoire dans le cadre d'un entretien puis une carte blanche est laissée pour parler en 5 minutes de pop-culture en lien avec l'Histoire.

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L'Histoire coloniale allemande - Delphine Froment et Tobias Wagemann

L'Histoire coloniale allemande, avec Delphine Froment et Tobias Wagemann

Où en sont les études sur l'histoire coloniale allemande ? C'était le sujet du colloque Écrire l’histoire coloniale allemande aujourd’hui. Enjeux et perspectives organisé en mai 2024 à l'Institut historique allemand (IHA) et dont Delphine Froment et Tobias Wagemann viennent nous parler ici. Très actif dernièrement, ce champ d'étude s'essaie à s'élargir pour inclure l’action des acteurs locaux et autochtones, revisiter l’histoire économique de l’impérialisme allemand, et établir des liens avec d’autres empires européens.

La source

Ordre d’extermination, 2 octobre 1904, signé de Lothar von Trotha.
https://www.memorialdelashoah.org/archives-et-documentation/genocides-xx-siecle/genocide-herero-nama.html

Le colloque

https://www.dhi-paris.fr/fr/informations-detaillees/seminare/SeminarTime/detail/deutsche-kolonialgeschichte4111.html

Deux enregistrements audio sont également disponibles :

Bibliographie indicative

-Sebastian Conrad, German Colonialism: A Short History, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.
-Jawad Daheur et Isabell Scheele (dir.), « Les expériences coloniales allemandes, échanges, transferts, circulations », Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, vol. 48, n° 1, 2016.
-Christine de Gemeaux (dir.), Empires et colonies : l’Allemagne, du Saint-Empire au deuil postcolonial, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, 2010.
-Christine de Gemeaux, De la Prusse à l’Afrique. Le colonialisme allemand, xixe- xxe siècle, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2022.
-Jean-Louis Georget et Isabell Scheele (dir.), « La mémoire du colonialisme allemand », Allemagne d'aujourd’hui, vol. 248, n°2, 2024.
-Gerwarth Robert et Stephan Malinowski, « L’antichambre de l’Holocauste ? À propos du débat sur les violences coloniales et la guerre d’extermination nazie », Vingtième Siècle. Revue d’Histoire, vol. 99, n° 3, 2008, p. 143-159.
-Chantal Metzger, « L’empire colonial allemand. Brève histoire – Longue mémoire », Outre-Mers. Revue d’histoire, vol. 394-395, n° 1, 2017, p. 269-301.
-Britta Schilling, Postcolonial Germany: Memories of Empire in a Decolonized Nation, Oxford, Oxford University Press, 2014.

Carte blanche

Léo Becka, doctorant à Paris 1, nous présente le livre Les Naufragés du Wager, de David Grann, paru en 2023 aux Éditions du sous-sol.

00:00 - Introduction
00:56 - Entretien Partie 1
14:20 - Lecture d'une source
15:35 - Entretien Partie 2
29:58 - Carte blanche
34:35 - Outro

Crédits
Op Cit ! est un podcast produit et réalisé par l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC-UMR 8066)
Invité·e·s : Delphine Froment (maîtresse de conférences, Université de Lorraine)
Tobias Wagemann (doctorant, ENS-PSL/IHMC)
Carte blanche : Léo Becka (doctorant, Paris 1 / IHMC)
Présentateur : Valentin Barrier (doctorant, Paris 1 / IHMC)
Lecture des textes : Quentin Censier (doctorant, Paris 1 / IHMC)

Technique
Réalisation : Quentin Censier
Production: Jérôme Jacobé et Francesco Zambonin
Musique : Hervé Drévillon
Logo : Aurélien Peter
Responsables de la publication : La direction de l’IHMC (Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux)

Comité scientifique
Valentin Barrier, doctorant – Paris 1
Léo Becka, doctorant – Paris 1
Quentin Censier, doctorant – Paris 1
Jean-Luc Chappey, professeur des universités – Paris 1
Jérôme Jacobé, doctorant – Paris 1
Muriel Le Roux, chargée de recherche – CNRS
Costanza Lugnani, doctorante – Paris 1
Rahul Markovits, maître de conférences - ENS-PSL
Yoann Paysserand, doctorant – Paris 1
Johanne Perrin, doctorante - ENS-PSL
Sébastien Schick, maître de conférences – Paris 1
Côme Simien, maître de conférences – Paris 1
Pauline Teyssier, doctorante – Paris 1
Olivier Verhaegen, doctorant - Paris 1
Francesco Zambonin, doctorant – Paris 1

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Les nouveaux docteurs de l'IHMC - Olivier Aranda, Emmanuelle Reimbold et Grégoire Binois

Les nouveaux docteurs de l'IHMC avec Olivier Aranda, Emmanuelle Reimbold et Grégoire Binois

C'est un épisode spécial proposé aujourd'hui dans lequel OpCit accueille trois jeunes docteur·e·s ayant soutenu leur thèse durant l'année universitaire 2023-2024. Ces thèses ont une thématique commune : l'histoire politique, sociale et technique de la guerre. Cette thématique s'inscrit dans un axe structurant de l'IHMC. De la marine de la République à la reconnaissance des victimes de la Grande guerre en passant par les cartes et le travail des topographes au XVIIIe siècle, c'est l'actualité de la recherche du laboratoire que nous vous présentons ici, avec ceux qui la font aujourd'hui.

Les thèses présentées

Olivier Aranda, La Marine de la République à Brest et dans l’Atlantique 1792-1799 : direction politique, stratégie, opérations, encadrée par Pierre Serna (Paris 1 / IHMC) et Pierrick Pourchasse (université de Bretagne occidentale) et soutenue le 2 décembre 2023.
Emmanuelle Reimbold, Épreuves de la reconnaissance. Stratégies, solidarité et concurrence des victimes de la Grande guerre (1914-1930), encadrée par Nicolas Offenstadt (Paris 1 / IHMC) et soutenue le 13 novembre 2023.
Grégoire Binois, Les cartes en mains : le travail des topographes et la construction de la géographie militaire dans la France du XVIIIe siècle, encadrée par Hervé Drévillon (Paris 1 / IHMC) et Isabelle Laboulais (université de Strasbourg) et soutenue le 12 janvier 2024.

Crédits
Op Cit ! est un podcast produit et réalisé par l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC-UMR 8066)
Invité·e·s : Olivier Aranda (docteur, Paris 1 / IHMC)
Emmanuelle Reimbold (docteure, Paris 1 / IHMC)
Grégoire Binois (docteur, Paris 1 / IHMC)
Présentatrice : Muriel Le Roux (chargée de recherche, CNRS / IHMC)
Présentateur : Jean-Luc Chappey (professeur des universités, Paris 1 / IHMC)

Technique
Réalisation : Quentin Censier
Production: Jérôme Jacobé et Francesco Zambonin
Musique : Hervé Drévillon
Logo : Aurélien Peter
Responsables de la publication : La direction de l’IHMC (Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux)

Comité scientifique
Valentin Barrier, doctorant – Paris 1
Léo Becka, doctorant – Paris 1
Quentin Censier, youtuber – Paris 1
Jean-Luc Chappey, professeur des universités – Paris 1
Jérôme Jacobé, doctorant – Paris 1
Muriel Le Roux, chargée de recherche – CNRS
Costanza Lugnani, doctorante – Paris 1
Rahul Markovits, maître de conférences – ENS-PSL
Yoann Paysserand, doctorant – Paris 1
Sébastien Schick, maître de conférences – Paris 1
Côme Simien, maître de conférences – Paris 1
Pauline Teyssier, doctorante – Paris 1
Olivier Verhaegen, doctorant – Paris 1
Francesco Zambonin, doctorant – Paris 1

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Le Front populaire, hier et aujourd’hui - Nicolas Offenstadt et Pierre Salmon

Le Front populaire, hier et aujourd’hui avec Nicolas Offenstadt et Pierre Salmon

Que peuvent les historiens et historiennes ?

Le dimanche 9 juin 2024, le Rassemblement national, conduit par Jordan Bardella, obtient un score historique aux élections européennes. Le président de la République, Emmanuel Macron, décide dans la foulée, et à la surprise générale, de dissoudre l’Assemblée nationale. Trois semaines : voilà ce qui est donné de temps à la population pour élire de nouveaux députés. En réponse, face à la sidération et à la crise ouverte par cette décision, le député de La France insoumise, François Ruffin, appelle toutes les forces politiques et sociales de gauche à se réunir dans un Nouveau Front populaire. L’appel est entendu. Il fédère. Quelques jours plus tard, Insoumis, Socialistes, Communistes et Écologistes s’entendent pour proposer un programme et des candidatures uniques dans chaque circonscription.

L'appel à la formation d’un Front populaire a manifestement constitué un levier de ralliement pour ces forces politiques. Mais il a également été le point de départ d’un débat mémoriel acharné entre les partis de tous bords. Appropriations ou rejets des luttes anciennes, capacité à convoquer et à faire parler les figures tutélaires du passé, tout cela est soudainement devenu notre actualité, et même un objet brûlant de l’affrontement politique, à l’heure des plus grands dangers. C’est dans ce contexte que l’idée de cet épisode d’OpCit ! est né.
Ce n’est pas la première fois que les membres de l’IHMC décident de faire entendre leurs voix pour tenter de réagir, en historiens et historiennes, à ce qu’ils considèrent comme une remise en cause profonde des fondements même de la République.

Mais comment en parler ? Pour quoi ? Pour qui ? L’histoire, celle qui se pratique à l’université, dans les laboratoires, a-t-elle seulement à voir avec tout cela ? Oui, nous le croyons, parce que le temps qui s’accélère, le temps qui se précipite en « crises », le passé qui revient jouer sous notre regard un air qui semble connu constituent notre présent et ces « temps » relèvent précisément de notre métier, comme de celui de l’ensemble des sciences humaines et sociales. Tenter de démêler ce qui se joue ou se rejoue sous nos yeux pour permettre au citoyen et à la citoyenne de se former une opinion éclairée, démêler l’écheveau complexe des discours pour permettre à chacun et chacune de former son jugement : voilà ce qu’est aussi la fonction sociale de l’historien et de l'historienne. Nous avons pris le parti de l’assumer.

Point de politique au sens propre, donc. Nous ambitionnons de faire ici ce qui est de notre ressort : étudier le passé et ses usages contemporains, à l’aide de travaux produits par des chercheurs et des chercheuses de métiers. Nous savons les risques de telles interventions qui semblent contrevenir à notre « sacrosainte » règle d’objectivité professionnelle. Nous l’assumons, aujourd’hui comme hier, car l’histoire ne s’écrit qu’au présent et que l’historien et l'historienne doivent savoir agir dans la Cité, à plus forte raison quand les institutions qui les abritent sont en danger. Parce que nous avons la chance de pouvoir pratiquer l’analyse critique de ce que nous observons et de ce que nous vivons, nous nous devons d'intervenir pour rappeler que l’utilisation des mots n’est pas neutre et que notre rôle est justement de les replacer dans leur contexte afin de rappeler que, vecteurs de mémoire, ils sont objets d’instrumentalisation.

C'est pourquoi autour de nos deux invités, Nicolas Offenstadt et Pierre Salmon, membres de l'IHMC, nous avons choisi de revenir sur le « Front populaire ».

La source

Simone Weil, "La vie et la grève des ouvrières métallos" dans La Révolution prolétarienne, 10 juin 1936.

Bibliographie indicative

Pierre Borhan, La volonté de bonheur : témoignages photographiques du Front Populaire, 1934‑1938, Catalogue d'exposition (Montpellier, Pavillon populaire espace d'art photographique, 29 mars-9 juin 2013 – Clermont-Ferrand, Hôtel Fontfreyde-Centre photographique, 8 octobre 2013-4 janvier 2014), Malakoff, Hazan, 2013.
Eduardo González Calleja et Rocío Navarro Comas (ed.), La España del Frente Popular : política, sociedad, conflicto y cultura en la España de 1936. I Congreso Internacional de Historia Contemporánea de España de la Universidad Carlos III de Madrid, Getafe 15-16 de febrero de 2011, Granada, Comares, 2011.
Dimitri Manessis, Avec tous tes frères étrangers : de la MOE aux FTP-MOI, Montreuil, Libertalia, 2024.
Frédéric Monier, Le Front populaire, Paris, La Découverte, 2011.
Xavier Vigna, Jean Vigreux et Serge Wolikow (dir.), Le Pain, la paix, la liberté. Expériences et territoires du Front Populaire, Paris, Éditions sociales, 2006.

00:00 - Introduction
02:50 - Entretien
36:29 - Lecture d'une source
40:12 - Conclusion

Crédits
Op Cit ! est un podcast produit et réalisé par l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC-UMR 8066)
Invités : Nicolas Offenstadt (maître de conférences, Paris 1 / IHMC)
Pierre Salmon (maître de conférences, ENS PSL / IHMC)
Présentateur : Léo Becka (doctorant, Paris 1 / IHMC)
Lecture des textes : Pauline Teyssier (doctorante, Paris 1 / IHMC)

Technique
Réalisation : Quentin Censier
Production: Jérôme Jacobé et Francesco Zambonin
Musique : Hervé Drévillon
Logo : Aurélien Peter
Responsables de la publication : La direction de l’IHMC (Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux)

Comité scientifique
Valentin Barrier, doctorant – Paris 1
Léo Becka, doctorant – Paris 1
Antoine Breysse, doctorant – Paris 1
Quentin Censier, youtuber – Paris 1
Jean-Luc Chappey, professeur des universités – Paris 1
Delphine Froment, maîtresse de conférences – Université de Lorraine
Jérôme Jacobé, doctorant – Paris 1
Muriel Le Roux, chargée de recherche – CNRS
Costanza Lugnani, doctorante – Paris 1
Yoann Paysserand, doctorant – Paris 1
Aurélien Peter, doctorant – Paris 1
Sébastien Schick, maître de conférences – Paris 1
Côme Simien, maître de conférences – Paris 1
Pauline Teyssier, doctorante – Paris 1
Claire Zalc, directrice de recherche – CNRS
Francesco Zambonin, doctorant – Paris 1

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Soigner la folie à Charenton (1797-1825) - Pauline Teyssier

Soigner la folie à Charenton (1797-1825) avec Pauline Teyssier

Quelle place pour la folie dans la cité ? Que fait la Révolution française des citoyens qu’elle appréhende, interne et soigne comme des « aliénés » ? Comment la volonté d’ancrage des aliénés au corps civique, en tant que citoyens, s’articule-t-elle avec leur marginalisation dans un lieu d’enfermement spécifique, en tant que patients à traiter ? Quelles sont les conditions d’internement et les méthodes thérapeutiques auxquelles sont soumis les patients, et que nous révèlent ces données des recompositions majeures que connaît la vie politique de la France entre 1797 et 1825 ?

C’est à ces différentes questions que répond Pauline Teyssier dans cet épisode, consacré à l’hospice de Charenton et à son activité dans une période cruciale à cheval entre époque moderne et contemporaine. La reconstruction des conceptions théoriques et des modalités concrètes du soin qui se déploient entre les murs de l’asile permet d’apporter un nouveau cas d’espèce à l’étude matérielle de la santé et des pratiques médicales. Autant que possible, il s’agit de reconstituer ce que fut l’expérience des acteurs, patients comme personnel soignant, loin de toute essentialisation et de tout stéréotype. Par ailleurs, l’objectif de cette histoire de Charenton entre fin XVIIIe et début XIXe est de mettre en lumière les mécanismes sociaux et politiques qui président au traitement de la folie. Car la gestion de la santé et de ses acteurs par les institutions publiques est un puissant révélateur des choix de fonctionnement de l’État.

La source

Archives départementales du Val-de-Marne, AJ2 90, Mémoire des médicamens fournis par Desir pharmacien à Monsieur Coulmier, directeur de l’hospice de Charenton, pour servir aux malades, pendant les mois d’avril, mai, juin, 1808.

Bibliographie indicative

Gladys Swain, Le sujet de la folie. Naissance de la psychiatrie, Toulouse, Privat, 1977.
Claude Quetel, Histoire de la folie de l’Antiquité à nos jours, Paris, Tallandier, 2009.
Jean-Luc Chappey, « Le nain, le médecin et le divin marquis. Folie et Politique à Charenton entre le Directoire et l’Empire », Annales historiques de la Révolution française, n° 374, 2013/4, p. 53-83.
Benoît Majerus, « La baignoire, le lit et la porte. La vie sociale des objets de la psychiatrie », Genèses, n° 82, 2011/1, p. 95-119.
Pauline Teyssier, « Financer le traitement de la folie entre Révolution et Empire : une approche de la maison de Charenton par les comptes (1797-1814) », Annales historiques de la Révolution française, n° 407, 1/2022, p. 179-204.

Carte blanche

À l'occasion de la commémoration du génocide des Tutsis au Rwanda, Muriel Le Roux, chargée de recherche au CNRS, nous présente le livre Ainsi pleurent nos hommes, de Dominique Celis, paru en 2022 aux éditions Philippe Rey.

00:00 - Introduction
01:43 - Entretien Partie 1
17:20 - Lecture d'une source
18:55 - Entretien Partie 2
27:58 - Carte blanche
35:00 - Outro

Crédits
Op Cit ! est un podcast produit et réalisé par l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC-UMR 8066)
Invitée : Pauline Teyssier (doctorante, Paris 1 / IHMC)
Carte blanche : Muriel Le Roux (chargée de recherche, CNRS / IHMC)
Présentatrice : Costanza Lugnani (doctorante, Paris 1 / IHMC)
Lecture des textes : Yoann Paysserand (doctorant, Paris 1 / IHMC)

Technique
Réalisation : Quentin Censier
Production: Jérôme Jacobé et Francesco Zambonin
Musique : Hervé Drévillon
Logo : Aurélien Peter
Responsables de la publication : La direction de l’IHMC (Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux)

Comité scientifique
Valentin Barrier, doctorant – Paris 1
Léo Becka, doctorant – Paris 1
Antoine Breysse, doctorant – Paris 1
Quentin Censier, youtuber – Paris 1
Jean-Luc Chappey, professeur des universités – Paris 1
Delphine Froment, maîtresse de conférences – Université de Lorraine
Jérôme Jacobé, doctorant – Paris 1
Muriel Le Roux, chargée de recherche – CNRS
Costanza Lugnani, doctorante – Paris 1
Yoann Paysserand, doctorant – Paris 1
Aurélien Peter, doctorant – Paris 1
Sébastien Schick, maître de conférences – Paris 1
Côme Simien, maître de conférences – Paris 1
Pauline Teyssier, doctorante – Paris 1
Claire Zalc, directrice de recherche – CNRS
Francesco Zambonin, doctorant – Paris 1

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Libres de couleur - Frédéric Régent

Libres de couleur avec Frédéric Régent

Ni esclaves, ni égaux aux individus blancs : les libres de couleur sont un groupe intermédiaire de la population des sociétés coloniales. Dans cet épisode, Frédéric Régent, maître de conférence à Paris 1, revient sur la construction de cette catégorie, dont la définition s’est affinée entre les XIVe et XIXe siècles dans les différents empires coloniaux. De l’affranchissement à la possession d‘esclaves, les individus libres de couleur ont une diversité de profils et de trajectoires, et acquièrent même parfois la réputation de blancs.

Frédéric Régent nous présente ces différents parcours à partir de sa dernière publication : Libres de couleur. Les affranchis et leurs descendants en terres d’esclavage, XIVe-XIXe siècles. De l’apparition des sociétés coloniales jusqu’à l’ère des révolutions, cet ouvrage revient sur l’insertion inégale des libres de couleur dans les sociétés coloniales des empires espagnols, portugais, britanniques et français.

La source

Gustave de Beaumont, Marie, ou l’esclavage aux Etats-Unis, Paris, L. Hauman et cie, 1835, p. 5-6. Cité par Nell Irvin Painter, Histoire des Blancs, Max Milo, 2019, p. 119-120.

Bibliographie indicative

Couleur et liberté dans l’espace colonial français (début XVIIIe-début XIXe siècle), Paris, Karthala, coll. « Cahiers des Anneaux de la Mémoire », n° 17, 2017.
Roger Botte et Alessandro Stella (dir.), Couleurs de l’esclavage sur les deux rives de la Méditerranée (Moyen Âge-XXe siècle), Paris, Karthala, 2012.
Rosemary Brana-Shute et Randy J. Sparks (dir.), Paths to Freedom. Manumission in the Atlantic World, Columbia, University of South Carolina Press, 2009.
David W. Cohen et Jack P. Greene (dir.), Neither Slave nor Free. The Freedman of African Descent in the Slave Societies of the New World, Baltimore, Londres, Johns Hopkins University Press, 1972.
Alejandro de la Fuente et Ariela J. Gross, Becoming Free, Becoming Black. Race, Freedom, and Law in Cuba, Virginia and Louisiana, Cambridge, Cambridge University Press, 2020.
Jane G. Landers (dir.), Against the Odds. Free Blacks in the Slave Societies of the Americas, Londres, Frank Cass, 1996.
Dominique Rogers et Boris Lesueur (dir.), Sortir de l’esclavage, Paris, Karthala, 2018.

Carte blanche

Momcilo Markovic, membre associé de l'IHMC, vient nous présenter le film-documentaire Non-alignés : scènes des archives Labudovic réalisé par Mila Turajlic.

00:00 - Introduction
01:40 - Entretien Partie 1
18:28 - Lecture d'une source
20:48 - Entretien Partie 2
29:07 - Carte blanche
35:12 - Outro

Crédits
Op Cit ! est un podcast produit et réalisé par l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (IHMC-UMR 8066)
Invité : Frédéric Régent (maître de conférence, Paris 1 / IHMC)
Carte blanche : Momcilo Markovic (membre associé, IHMC)
Présentatrice : Shandiva Banerjee (doctorante, Paris 1 / IHMC)
Lecture des textes : Jérôme Jacobé (doctorant, Paris 1 / IHMC)

Technique
Réalisation : Quentin Censier
Production: Jérôme Jacobé et Francesco Zambonin
Musique : Hervé Drévillon
Logo : Aurélien Peter
Responsables de la publication : La direction de l’IHMC (Jean-Luc Chappey et Muriel Le Roux)

Comité scientifique
Valentin Barrier, doctorant – Paris 1
Léo Becka, doctorant – Paris 1
Antoine Breysse, doctorant – Paris 1
Quentin Censier, youtuber – Paris 1
Jean-Luc Chappey, professeur des universités – Paris 1
Delphine Froment, maîtresse de conférences – Université de Lorraine
Jérôme Jacobé, doctorant – Paris 1
Muriel Le Roux, chargée de recherche – CNRS
Costanza Lugnani, doctorante – Paris 1
Yoann Paysserand, doctorant – Paris 1
Aurélien Peter, doctorant – Paris 1
Sébastien Schick, maître de conférences – Paris 1
Côme Simien, maître de conférences – Paris 1
Pauline Teyssier, doctorante – Paris 1
Claire Zalc, directrice de recherche – CNRS
Francesco Zambonin, doctorant – Paris 1

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